La première chose que j’ai faite en arrivant à Hambourg c’est marcher au hasard des rues comme j’ai pris l’habitude de le faire lorsque j’arrive dans une ville…

En effet, c’est comme cela, en général, que je commence à comprendre le lieu où je suis, où je me « l’accapare ».

Mais pour une fois, ce fut plus difficile car Hambourg est un endroit relativement calme (à part le quartier de Sankt Paoli)… alors j’ai pris la décision de « suivre les chiens » car j’avais remarqué qu’il y en avait beaucoup ici… Ces chemins m’ont amené à des situations particulières, du genre de celles que j’aime photographier, ou des lieux où je ne serais sans doute pas allé. Je me suis mis, donc, à « divaguer » à l’instar de ces chiens errants et peu à peu c’est comme si je voyais le monde avec leurs yeux…

Moi qui n’avais pas de lien particulier avec eux, je me suis mis à leur porter de l’affection et de soudain comprendre le lien fort qui les unissait à leurs maîtres… J’ai ensuite construit une histoire que j’ai accrochée sur les murs de l’atelier où je résidais dans le quartier d’Altona avec plus de 300 images…

En voici quelques-unes, et je voulais en particulier remercier tous ceux que j’ai photographiés et tous ceux qui m’ont accueilli que ce soit à Frise ou toute l’équipe du festival Altonale.

Avec le support de Frise, Altonale Festival, Hambourg, et Le Lieu Unique, Nantes.

The first thing I did when I arrived in Hamburg was walk the streets, as I’ve become accustomed to doing when I arrive in a city…

Indeed, that’s usually how I begin to understand the place I’m in, where I « make it my own ».

But for once, it was more difficult, as Hamburg is a relatively quiet place (apart from the Sankt Paoli district)… so I decided to « follow the dogs », as I’d noticed there were a lot of them here… These paths led me to particular situations, the kind I like to photograph, or places I probably wouldn’t have gone to. So I began to « ramble » like those stray dogs, and little by little it was as if I were seeing the world through their eyes…

I, who had no particular bond with them, began to feel affection for them and to suddenly understand the strong bond that united them to their masters… I then built a story that I hung on the walls of the studio where I lived in the Altona district, with over 300 images…

Here are a few of them, and I especially wanted to thank all those I photographed and all those who welcomed me, whether in Frise or the entire Altonale festival team.

With the support of Frise, Altonale Festival, Hamburg, and Le Lieu Unique, Nantes.